Besoin d'aide ?
Les contacts en Pays de la Loire
Les numéros d’urgence
Ces numéros d’urgence sont gratuits, et peuvent être composés à partir de n’importe quel téléphone.
En cas de danger immédiat : appelle le 17 ou envoie un message au 114 si tu ne peux pas parler à voix haute.
- Le 17 : pour joindre la police ou la gendarmerie
- Le 15 : pour joindre le service d’aide médical urgente (SAMU)
- Le 18 : pour joindre les pompiers
- Le 114 (par sms) : numéro d’urgence par écrit au service des personnes sourdes ou malentendantes, mais aussi des personnes ne pouvant pas s’exprimer à voix haute. Le service est gratuit, et disponible 24h/24, 7j/7.
- Le 112 (numéro d’appel unique européen) : pour accéder aux services d’urgence dans l’Union Européenne. Ce numéro d’urgence est gratuit et peut être composé à partir de n’importe quel téléphone.
Que tu sois victime, témoins, proche d’une victime ou encore un·e professionnel·le, tu peux contacter l’un des dispositifs d’écoute spécialisé ci-après, ou directement l’une des associations du territoire !
Les dispositifs d’écoute
C’est le numéro national d’écoute et d’orientation à destination des femmes victimes de violences (en particulier au sein du couple), de leur entourage et des professionnel·les étant en contact avec des victimes.
L’appel est anonyme, gratuit et accessible 24h/24 et 7j/7.
Il ne s’agit pas d’un numéro d’urgence.
La ligne d’écoute est gérée par la Fédération Nationale Solidarité Femmes.
Le tchat Comment on s’aime.fr est anonyme, sécurisé et gratuit. Tu peux y obtenir une écoute à l’écrit bienveillante et des conseils de professionnel·le·s formé·e·s.
Le tchat est ouvert du lundi au jeudi de 10h à 00h, et les vendredi et samedi de 10h à 21h.
En dehors de ces horaires, tu as la possibilité de laisser un message et tes coordonnées à l’équipe pour être recontacté·e.
Les associations en Pays de la Loire
Le réseau associatif Solidarité Femmes
Les associations du réseaux Solidarité Femmes sont spécialisées dans l’accueil, l’accompagnement et l’hébergement des femmes victimes de violences, et plus spécifiquement des violences au sein du couple.
Des accueils physiques et téléphoniques sont proposés au sein des associations et des différentes permanences délocalisées.
N’hésite pas à contacter l’une de nos associations pour être reçue par un·e professionnel·le formé·e, qui pourra répondre à tes questions et t’apporter l’aide dont tu as besoin.
Solidarité Femmes
Loire-Atlantique
23 rue Jeanne d’Arc - 44000 NANTES
02.40.12.12.40
contact@solidaritefemmes-la.fr
Solidarité Femmes 49
2 Allée Georges Pompidou - 49100 ANGERS
02.41.87.97.92
accueil@solidaritefemmes49.fr
Solidarité Femmes 72
52 rue du Puits de la Chaîne - 72000 LE MANS
02.43.78.12.75
accueil@solidaritefemmes72.fr
SOS Femmes Vendée
La Roche-sur-Yon
02.51.47.77.59
contact@sosfemmesvendee.fr
Les autres réseaux associatifs
Mouvement féministe et d’éducation populaire, le Planning Familial milite pour le droit à l’éducation à la sexualité, à la contraception, à l’avortement, à l’égalité des droits entre les femmes et les hommes et combat toutes formes de violences et de discriminations.
Le Planning Familial accueille et informe dans ses établissements d’information et ses centres de planification.
Les Plannings sont référencés Espace Vie Affective, Relationnelle et Sexuelle.
Tu peux téléphoner au 0800 08 11 11, numéro vert national anonyme et gratuits d’information, d’écoute et d’orientation de toutes les personnes ayant des questions sur l’IVG, la contraception, les sexualités et les violences.
Ce numéro est accessible du lundi au samedi, de 9h à 20h.
Tu peux aussi, si tu le préfères, obtenir de l’aide via le tchat en ligne.
Planning Familial de Loire-Atlantique
4 rue Meuris 44100 NANTES – 02.40.20.41.51 – contacts@planningfamilial44.com
80 avenue du Général de Gaulle 44600 Saint-Nazaire – 02.51.10.79.79 – saintnazaireplanning@gmail.com
Planning Familial de Maine-et-Loire
1 rue André Maurois, 49000 ANGERS – 02.41.88.70.73 – planningfamilial49@orange.fr
Planning Familial de Sarthe
28 place de l’Éperon 72000 LE MANS – 02.43.24.91.84 – planning@mfpf72.org
Pour la Mayenne, les contacts se font via le Planning familial de la Sarthe, qui pourra vous accueillir à Laval, sur rendez-vous.
Planning Familial de Vendée
71 Bd Aristide Briand 85000 La ROCHE-SUR-YON – 02.51.07.57.84 / 06.70.49.60.87 – planning.familial85@gmail.com
Les Centres d’information sur les Droits des Femmes et des Familles militent pour l’égalité entre les femmes et les hommes, et luttent contre les violences faites aux femmes. Les juristes des CIDFF informent les femmes victimes de violences sur leurs droits, de façon confidentielle et gratuite.
CIDFF de Loire-Atlantique 31 boulevard Emile Gabory – 44200 NANTES nantes@cidff44.fr 02.40.48.13.83
CIDFF du Maine-et-Loire 3 rue André Maurois – 49000 ANGERS cidff49@orange.fr 02.41.86.18.04
CIDFF de Mayenne 89 boulevard Brune – 53000 LAVAL cidffmayenne@gmail.com 02.43.56.99.29
CIDFF de la Sarthe 52 rue du Puits de la Chaîne – 72100 LE MANS cidff72@orange.fr 02.43.54.10.37
CIDFF de Vendée 10 avenue du Littoral – 85000 LA ROCHE SUR YON accueil@cidff85.fr 02.51.08.84.84
Le CFCV est une association spécialisée dans l’écoute et l’accompagnement gratuit des victimes de violences sexuelles.
Tu peux contacter le 0800 05 95 95 (Viols Femmes Informations), numéro gratuit et anonyme, ouvert du lundi au vendredi de 10h à 19h.
Le CFCV a également mis en place un livret juridique à destination des victimes de viols ou d’agressions sexuelles, afin de faire valoir ses droits.
L’association Stop Fisha est une association féministe de lutte contre le cybersexisme et les cyberviolences sexistes et sexuelles.
Tu as la possibilité de signaler en ligne, via un formulaire, une cyberviolence dont tu es victimes. Tu peux les contacter si des photos intimes de toi ont été publiées sans ton consentement, si tu es victime de sextorsion (pression à envoyer un contenu intime) ou encore si tu as reçu une photo à caractère sexuelle sans consentement (dick pick).
Tu souhaites déposer plainte ?
Si tu souhaites déposer plainte, tu peux te rendre directement dans le commissariat ou l’unité de Gendarmerie de ton choix.
Nous te conseillons de téléphoner au secrétariat avant de t’y rendre, afin d’être certain·e d’être reçu·e par un·e professionnel·le·s formé·e·s, et être reçu·e dans de bonnes conditions. Un rendez-vous pourra t’être donné en fonction des horaires de présence du personnel formé.
Tu peux également être accompagné·e pour préparer ton dépôt de plainte par l’une des associations spécialisées précitées.
Tu peux sinon te rendre sur le portail de signalement en ligne des violences sexuelles et sexistes. Ce portail gratuit assure un accueil personnalisé et adapté par un·e policier·ère ou un·e gendarme spécifiquement formé·e à la prise en charge des victimes de violences sexuelles et sexistes.
Le tchat est accessible 24h/24 et 7j/7. À tout moment, tu as la possibilité de quitter rapidement le tchat pour ta sécurité.
Je me pose des questions sur ma relation
Tous les couples ont leurs difficultés et se disputent : c’est normal.
Il faut savoir identifier lorsque la relation bascule dans la violence : la violence n’est pas acceptable et est punie par la loi.
- Si tu ne te sens pas bien dans ta relation, c’est que quelque chose ne va pas et tu peux te faire confiance.
- Si tout va toujours dans un sens, que tu n’as pas de place pour t’exprimer, qu’il/elle t’empêche de voir tes ami·e·s ou ta famille, q’il/elle t’insulte, t’a déjà frappé…
- Si tout est toujours de ta faute et que tu ne fais jamais rien comme il faut : tu as toutes les raisons de t’interroger.
Voici un outil pour t’aider à identifier et mesurer la violence dans ta relation
Ce n’est pas de ta faute. Seule la personne qui est violente est fautive. Il/elle n’a pas le droit de se comporter comme ça.
Tu peux en parler à un·e proche de confiance. Peut-être même que cette personne a déjà remarqué que quelque chose n’allait pas dans ta relation.
Si tu te poses des questions, si tu te sens coupable ou honteux·euse, tu peux venir en parler avec un·e professionnel·le de confiance sur le chat commentonsaime.fr
Tu peux te rendre dans l’une de nos associations spécialisées qui sera en capacité de t’accueillir avec bienveillance et te conseiller en fonction de ta situation.
Si tu doutes de toi, ou que ton/ta partenaire te fait douter, tu peux noter dans un carnet chaque fois que tu remarques des comportements qui te mettent mal à l’aise ou te font te sentir mal. Cela t’aidera à mettre des mots sur ce que tu vis, et à valider tes ressentis.
Je m’inquiète pour un·e proche
Tu penses qu’un·e personne de ton entourage est victime de violences : un·e ami·e, une personne de ta famille, ou encore un·e voisin·e…
« Je te crois » « Tu as bien fait de m’en parler » « Tu n’y es pour rien » « C’est lui/elle le/la coupable » « Il/elle n’avait pas le droit, c’est la loi »
Sois à l’écoute, avec bienveillance et sans jugement.
Tu peux engager la conversation avec lui/elle, lorsque tu es seul·e avec. N’hésite pas à lui faire part de ton inquiétude et des signaux qui t’alertent ou des actes dont tu as été témoin.
Il est important que tu prennes en compte ses besoins, sa temporalité et de ne pas la juger. Il ne s’agit pas de le/la brusquer ou de faire à sa place, mais de lui témoigner de la compréhension et du soutien. Sans ça, tu pourrais perdre sa confiance et peut-être même le/la mettre en danger sans t’en rendre compte.
De même, il est peu utile d’accabler ou d’insulter son/sa partenaire violent·e. Il/elle risque de le/la défendre, et cela pourrait renforcer la culpabilité qu’il/elle éprouve.
Ce qu’il/elle vit est déjà difficile pour lui/elle, et il faut beaucoup de courage pour réussir à en parler. Dis-lui que tu le/la crois, que ce qu’il/elle vit n’est pas normal et que la violence est punie par la loi.
Tu peux lui proposer ton aide, que ce soit une oreille attentive ou un lieu de repli en cas de besoin. L’important est que tu puisses la soutenir sans injonction et la rassurer.
Tu peux lui transmettre les numéros utiles et les associations qu’il/elle peut contacter pour être aidé·e et soutenu·e.
Tu pourras également apporter ton témoignage si tu as été témoin des violences : il peut être utile pour aider la victime à se faire entendre en cas de procédure judiciaire et/ou pénale.
Lorsque tu as connaissance d’une situation de violence dans un couple, il peut t’être difficile de savoir comment te comporter avec l’agresseur·euse. Il est important de ne pas te mettre en danger, mais également de penser aux conséquences possibles pour la victime en fonction de ce que tu pourrais faire.
Par exemple, confronter la personne violente n’est pas forcément une bonne solution : cela risque de retomber sur la victime une fois seul·e avec.
Souvent, les personnes violentes s’appuient sur des allié·e·s dans leur entourage, pour faire passer des messages violents à leur partenaire, et ainsi renforcer son sentiment de solitude.
C’est par exemple le cas lorsque l’agresseur·euse s’appuie sur le groupe pour faire des blagues qui tendent à humilier son/sa partenaire. Tu peux agir dans ces moments-là et souligner que tu ne trouves pas ça drôle, ou encore que tu n’as pas compris en quoi cette blague est drôle et lui demander de l’expliquer.
Il est important de montrer à la victime qu’elle peut trouver du soutien auprès de toi.
Le plus important, que ce soit auprès d’un·e proche victime ou auteur·e de violence est d’être conscient·e de ses limites : tu n’as pas à résoudre toi-même le problème.
- Malgré tes propositions, vous vous voyez de moins en moins. Il arrive même qu’il/elle annule au dernier moment votre sortie.
- Elle/il est systématiquement accompagné·e de son/sa partenaire lors de vos sorties, alors que ce n’était pas dans ses habitudes.
- Elle/il est plus effacé·e en présence de son/sa partenaire. Elle/il parle peu, et/ou se fait souvent couper la parole par lui/elle.
- Elle/il a modifié sa manière de se maquiller ou de s’habiller.
- Tu trouves que son/sa partenaire la/le traite mal.
- Elle/il a l’air fatigué·e et anxieux·se. Elle/il vous parle de problèmes d’anxiété, de sommeil ou de troubles du comportement alimentaire.
- Elle/il a de plus en plus de difficulté à se concentrer ou à mémoriser les choses.
- Elle/il est à fleur de peau et a du mal à canaliser ses émotions.
- Elle/il excuse son/sa partenaire par rapport à des mauvais comportements qu’il/elle peut avoir à son encontre.
- Elle/il et son/sa partenaire se sont quitté·e·s et remis·e·s ensemble à des nombreuses reprises.
- Que ce soit physiquement ou dans la manière de réagir, tu as du mal à le/la reconnaître. Elle/il n’est plus la même personne qu’elle/il était avant de se mettre avec son/sa partenaire.
Avant d’agir, tu peux te tourner vers un dispositif d’écoute ou l’une de nos associations spécialisées pour obtenir de l’aide et des conseils. Tu pourras être conseillé·e pour accompagner au mieux la personne que tu souhaites aider
En cas d’urgence, contacte le 17 !
Il se peut que la personne que tu souhaites aider réponde négativement. Tu pourras lui renouveler ton soutien plus tard. Le plus important est de respecter son rythme, et qu’elle sache que tu seras là pour la soutenir lorsqu’il/elle sera prêt·e et/ou en aura besoin.
Il peut être frustrant de voir un·e proche qui souffre refuser de l’aide. Même si tu ne comprends pas ses choix et ses décisions, il est important de maintenir le lien avec lui/elle, sans la juger et en restant à l’écoute. L’une des stratégies de l’auteur·e consiste à isoler sa victime, ce qui lui permet de maintenir l’emprise qu’il/elle a sur elle. En maintenant le lien tu lui offres déjà une aide précieuse !
Suis-je violent·e ?
Tu te poses des questions sur ton propre comportement ? Le premier pas pour agir, c’est d’identifier de quelles manières tu blesses ton/ta partenaire, et les raisons pour lesquelles tu le fais.
Il existe des dispositifs d’écoute et des professionnel·le·s compétent·e·s à qui tu peux en parler. Ne reste pas seul·e !
Dans la liste ci-dessous, tu pourras trouver une série de comportements qui pourront te permettre d’identifier si tu es dans un schéma de violence :
- Tu cries régulièrement ?
- Tu insultes ton/ta partenaire ?
- Tout ce qui va mal dans votre relation est de sa faute ? Tout ce qu’il/elle fait n’est jamais assez bien ?
- Tu dis régulièrement du mal de sa famille et/ou de ses ami·e·s ? Tu refuses qu’il/elle parle à X parce que tu ne l’aimes pas ou parce que tu as peur qu’il/elle te tompe avec ?
- Tu adoptes des attitudes menaçantes envers ton/ta partenaire ?
- Tu surveilles le moindre de ses faits et gestes ? Tu refuses qu’il/elle sorte habillé·e comme il/elle l’entend ?
- Lors d’une dispute, il t’arrive de casser des objets, frapper dans les murs, d’immobiliser par la force ton/ta partenaire ? Tu t’attaques à des choses auxquelles ton/ta partenaire tient ?
- Tu as déjà frappé ton/ta partenaire ?
- Tu as déjà menacé de te suicider ou de te faire du mal si ton/ta partenaire refuse de faire quelque chose, ou parce qu’il/elle voulait rompre ?
- Tu as déjà poussé un·e partenaire à avoir des rapports sexuels ou certaines pratiques sexuelles, tu ne l’as pas écouté quand il/elle a dit non ?
Si tu te reconnais dans une ou plusieurs de ces situations et que tu souhaites en parler, tu peux contacter les organismes ci-après, ou prendre rendez-vous avec un·e psychologue.
Tu n’as pas à réfléchir seul·e. Des professionnel·le·s formé·e·s pourront t’aider, sans te juger, à comprendre ton comportement violent et t’accompagner à le modifier : rien n’est figé !
Avoir eu des moments de violence ou se reconnaitre comme quelqu’un qui peut devenir violent n’est pas une fatalité. Tout dépend ce que tu en fais.
- As-tu déjà vécu de la violence dans de précédentes relations ?
- As-tu déjà été témoin de comportements violents, ou en as fait l’expérience toi-même par le passé/au sein de ta famille ?
- Ta consommation de drogues ou d’alcool affecte-elle ta façon d’agir ?
Où trouver de l'aide ?
Tu peux trouver de l’aide sur le tchat commentonsaime.fr ou prendre rendez-vous avec un·e conseillèr·e dans un Planning Familial.
Tu peux téléphoner au 08 019 019 11. Il s’agit du numéro national dédié à la prévention par l’écoute et l’orientation des auteur·e·s de violence au sein du couple. Cette ligne d’écoute, gérée par la FNACAV, est accessible du lundi au vendredi, de 9h30 à 21h30, et de 9h30 à 19h30 le week-end.
En Vendée, tu peux contacter la RAPAV (La Roche-sur-Yon), qui est une association de réflexion et d’aide aux auteurs de violences.
06.63.02.60.03 – rapav85@gmail.com